La difficulté de faire un choix
En général, on se sent complètement bloqué et dépassé, car on parle d’un véritable choix, celui qui nous arrache le cœur pendant que l’autre déchire l’âme. Celui qui nous casse les pieds Vs celui qui nous prend les tripes. En bref, lorsqu’un changement important s’impose à nous. Prendre un virage qui fera que les choses ne seront plus les mêmes, et c’est bien connu le changement fait peur surtout quand on ne sait pas ce que ça va donner concrètement. Se jeter dans l’inconnu sans parachutes. Heureusement, nous avons notre libre arbitre pour nous accompagner sur cette route, il est toujours possible de faire demi-tour ou de changer de trajectoire pour atteindre un but. Néanmoins, on peut observer que ça prend du temps. On essaie tant bien que mal d’évaluer les risques, on dresse la liste des avantages et des inconvénients des options qui se présentent à nous. Malgré tout, parfois cela reste bien compliquer d’arrêter un choix malgré toute notre bonne volonté.
Quand la vie nous met face à des dilemmes cornéliens, le choix paraît difficile, voire impossible. Ce que l’existence m’a appris, c’est qu’il est bien plus douloureux de rester figer, de ne pas pouvoir prendre une décision, car on ne sait pas. Cela peut nous faire littéralement perdre la boule, être mal dans notre tête, notre corps et dans nos émotions. C’est bien évidemment la peur qui nous bloque, ainsi que tout ce qu’on peut se raconter à soi-même. À mon sens, ne pas faire de choix est bien pire à vivre que de prendre une mauvaise décision. Pourtant, ce n’est pas si facile à faire.
Ma dernière aventure en date
Soit, je continuais à développer mon affaire, et on sait que cette voie est parsemée d’embûches, d’échecs et à quel point il demande de l’énergie. Pourtant, c’est avec plaisir que j’ai choisi cette route en 2014 et c’est précisément le chemin qui me fait vibrer.
Soit, je m’occupais d’une de mes priorités en tant que maman, une activité à plein-temps : mener de front une bataille pour avoir des solutions pour mon fils.
Je n’avais pas assez d’énergie pour porter les deux. Je l’ai expérimenté pendant deux années de suite, ça m’a mise KO technique. En plus, mes placards et mon frigo ont subi les conséquences de ma frustration. Alors, j’ai pris ma responsabilité de maman en premier. Ça n’a pas été une partie de plaisir, je vous l’assure. Je me suis sentie lasse de mettre mon activité sur Off. Malheureuse comme un Chamallow grillé au BBQ. Et puis, j’étais bouffée par la culpabilité de maman, de me dire « Merde, je ne devrais pas ressentir ça, il s’agit de mon fils tout de même.. ». J’ai eu beaucoup de mal à me lâcher le string.
Bien évidemment j’aime mes mioches du plus profond de mon cœur, et il faudrait me passer d’abord sur le corps pour leur causer de la souffrance. Mais le parcours qui m’attendait était bien différent de ce que j’aurais aimé choisir. Être « Mamans-Etenrepreneurs », on a beau porter toutes les casquettes de wonder women qu’on veut, nous sommes avant tout humaines. Et cela ne nous empêche pas d’aimer nos enfants. La vie nous met face à des priorités, des défis, des challenges. Le choix n’est pas toujours fluide et il est souvent compliqué de suivre son cœur. Mais avec de la patience, du courage, de la détermination et de la persévérance, on retombe sur notre chemin. Ainsi, les épreuves que nous avons traversées peuvent être transformées et nous pouvons être un pilier pour quelqu’un d’autre qui s’apprête à vivre la même chose.
Chacun essaie de faire de son mieux
Faire un choix, se décider demande de l’entraînement. Ce que je veux dire par là, c’est que plus nous fuirons ces choix, moins nous serons apte à pouvoir décider pour de plus grands dilemmes. Plus nous nous habituons à cette philosophie de vie qui dit que « la liberté n’est pas l’absence d’engagement, mais la capacité de choisir », plus nous devenons confiants et courageux. Même quand on sait qu’on peut se tromper. Faire un choix demande du courage. Comme le dit si bien mon amie Alice, coach spécialiste de la vulnérabilité, dans sa conférence, avant d’être courageux, il faut accepter d’être vulnérable. De la vulnérabilité naît le courage.
L’indécision est considérée comme un échec. Être incapable de faire un choix nous conduit à l’incapacité d’agir. Chaque choix que nous serons amenés à faire aura son lot d’avantages et d’inconvénients. Tous ces choix que nous aurons faits seront une accumulation d’expériences que nous saurons à même de vivre.
Au bout du compte, nous ne regrettons que les choix que nous n’avons pas osé faire.
Et pour toi, choisir c’est…………….. ?
Maman Rock 